Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités
Cette nouvelle technologie a les défauts de ses qualités. Si chaque participant détient ses propres unités de valeur, il est parfaitement autonome dans la gestion de ses actifs. Il peut les transférer directement de A à B sans faire appel à une chaîne d’intermédiaire, 24h/24, 7 jours sur 7 et généralement en quelques minutes. Une souplesse sans commune mesure avec des systèmes qui ne fonctionnent que pendant les heures ouvrées et où les transferts de fonds prennent souvent deux jours.
Pourtant, cette autonomie va de pair avec de grandes responsabilités. Si une clé privée est perdue ou tombe dans les mains d’un tiers, les crypto-actifs sont irrémédiablement perdus. Par conséquent, nombreux sont ceux qui décident de confier leurs crypto-actifs à des fournisseurs de service de conservation, à l’encontre de l’esprit des blockchains publiques en général.
La blockchain donne le choix aux porteurs de crypto-actifs, ce qui est indéniablement positif. Ces derniers sont libres de faire appel à l’un de ces services de conservation ou de conserver leurs crypto-actifs eux-mêmes. En cela, ces unités de valeur virtuelles sont révolutionnaires. Cette technologie peut donc être utile dans le contexte spécifique du débat sur l’importance systémique de certaines sociétés.